Richard Wurmbrand

Entraide fraternelle des églises

Chers amis et bienfaiteurs,
La Mission d’Aide aux Églises Martyres (Entraide fraternelle des Églises) est présente au Canada depuis 1987. Elle est née dans une prison roumaine au temps de la dictature des sans-Dieu. Le fondateur – le pasteur Richard Wurmbrand, incarcéré pendant 14 ans à cause de ses activités religieuses, a été racheté pour 10,000 dollars payés comptant au dictateur athée de l’époque. Nous apportons soutien et secours en faveur des Chrétiens opprimés ou désavantagés.

Responsable : Rev. Radu Roscanu

 

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28.5.09

La vie avec Jésus !

Bien chers amis,

Nous avons vécu une fois de plus ce qui constitue le fondement même de notre foi chrétienne: la résurrection de Jésus.

Jésus ressuscité se montre soudain au milieu de ses disciples. Il ne s’attarde pas à de longs reproches sur l’infidélité et l’incrédulité des siens. Et eux ne s’attardent pas à de longues excuses ou explications.

Tout se passe si simplement, si familièrement: «Avez-vous ici quelque chose à manger? Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel». La vie reprend dans ses conditions normales, au point où elle avait été interrompue.

Quand j’ai trahi et abandonné Jésus, il n’est pas nécessaire qu’anxieusement je recherche et prépare les conditions de ma rencontre repentante avec le Maître. Il s’agit seulement de réintroduire Jésus dans ma vie de chaque jour, de l’insérer dans le contexte présent, de le plonger dans les difficultés et les espérances de l’heure.

Le geste suffit, par lequel nous offrons à Jésus sa portion du poisson et du miel qui sont notre nourriture d’aujourd’hui. Jésus, aussitôt, va reprendre sa place à notre table et partager de nouveau notre vie. Cela s’accomplit en un instant. Mais cela, de notre part, doit être fait en humilité et repentance. L’attitude extérieure sera simple et facile. Elle doit cependant s’accompagner d’un prosternement intérieur.

Ceux qui savent

L’ordonnateur du repas des noces, à Cana, ne sait pas quelle est l’origine du vin qu’on lui présente. «Mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient» (Jn 2,9). Les serviteurs le savaient bien, parce qu’ils avaient obéi sans question, sans réticences, au commandement de Jésus: «Remplissez d’eau ces vases» (Jn 1,7).

A l;a docilité des simples, des humbles, des serviteurs, il est donné de savoir ce qu’ignorent ceux qui sont placés plus haut. Ceux qui connaissent les secrets de Dieu, ce sont ceux qui ont obéi sans interroger, sans manifester d’étonnement; ce sont ces «petits» auxquels Dieu révèle ce qu’il voile aux puissants et aux sages.

Or c’est à chaque pas que l’humble obéissance découvre de nouveaux secrets, insoupçonnés des maîtres en Israël.

Le Dieu souffrant

Oserai-je donc dire, mon Sauveur, que non seulement tu as été un Dieu souffrant, mais que tu l’es encore, d’une certaine manière? Il va de soi, Seigneur Jésus, que ta souffrance présente est un mystère dont je ne puis parler que par analogie et approximation. Si je dis que tu «souffres» maintenant encore, c’est parce que je ne dispose pas d’autres mots qui puissent exprimer cette réalité dont j’ai le sentiment intuitif.

Si je dis: «Jésus souffre», je n’entends pas décrire la même expérience que celle que rendent ces mots: «je souffre». Est-ce donc une simple manière de parler, une métaphore? Non, certes. Je crois, Seigneur Jésus, que ta souffrance présente est une réalité tout autant et même plus que la souffrance de l’homme. Mais je ne pense pas à ta souffrance en termes de souffrance humaine.

Je dis que tu souffres, parce que ces mots sont la seule traduction - si misérablement inadéquate soit-elle - de «quelque chose» qui existe en Dieu. C’est quelque chose qui, maintenant encore, en toi, correspond d’une manière transcendante et ineffable, à la souffrance de la création.

Présence de la Passion

Seigneur, ta passion n’a pas pris fin. Tes blessures sont encore saignantes. On te crucifie, aujourd’hui encore. Où donc? Il n’est que de lire les journaux. Ton corps est torturé, crucifié, partout et à toute heure. Dans tes membres humains.

«Étiez-vous là, quand on a crucifié mon Seigneur?» Cette phrase d’un chant spirituel nègre pose une question actuelle et poignante. Suis-je là où l’on crucifie mon Seigneur? Suis-je capable d’élargir aux dimensions du Golgotha universel, contemporain, ma pauvre imagination si étroite, si centrée sur elle-même? Puis-je me rendre présent aux agonies du corps du Christ en chaque homme que le Mauvais écartèle ou que les hommes font souffrir (parfois en ton nom, ô Christ)?

Puis-je me rendre présent aux tête-à-tête de Jésus avec chaque malheureux? Tête-à-tête: oui. D’une part, une tête humaine. D’autre part, la Sainte Face, bafouée, meurtrie. Je serai présent en esprit à ces tête-à-tête, si je porte en moi cette Sainte Face.

Richard Wurmbrand

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