Culture comme histoire
Je pense que la force de la foi chrétienne d’origine en pays roumain est d’avoir su être porteuse de la mémoire de la nation. La conscience de l’histoire a donné une profondeur à la vie.
Les pères de l’Église unie étaient tous des esprits ayant une conscience historique vivante; ils se sont avérés capables de grands dessins et d’importantes réalisations.
La conscience historique a été entravée et occultée par le communisme. Sans son acquisition et réhabilitation les risques de commettre des erreurs sont grands. C’est notre passé qui est porteur d’un sens qui est capable de nous dévoiler l’avenir. C’est pourquoi l’histoire des familles, des groupes, des nations, de l’Église, doivent être étudiées.
Puiser à la source de notre histoire cela nous enrichit. C’est ça la constitution du socle sur lequel on érige l’advenir. Le récit des vies, des communautés, est une source d’espérance pour la jeune génération.
Le présent se relance par la conscience historique du passé. Saisir dans toute sa dimension la tradition en tant que matrice, lit, lien de gestation de la vie qui éclot, de terroir, est important pour tout membre de l’Église.
La démarche historique a un effet communionnel. Nous nous devons de puiser à la source des récits historiques car l’outil de l’histoire forge la vérité du temps présent. Mon rapport de maîtrise se propose d’être un humble effort en ce sens.
Rév. Radu Roscanu, directeur
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