Richard Wurmbrand

Entraide fraternelle des églises

Chers amis et bienfaiteurs,
La Mission d’Aide aux Églises Martyres (Entraide fraternelle des Églises) est présente au Canada depuis 1987. Elle est née dans une prison roumaine au temps de la dictature des sans-Dieu. Le fondateur – le pasteur Richard Wurmbrand, incarcéré pendant 14 ans à cause de ses activités religieuses, a été racheté pour 10,000 dollars payés comptant au dictateur athée de l’époque. Nous apportons soutien et secours en faveur des Chrétiens opprimés ou désavantagés.

Responsable : Rev. Radu Roscanu

 

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Tous ceux qui ont faim
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2.7.09

La vie avec Jésus!

N’abandonnez pas les martyrs

Si, pour le nom du Christ, la foi et l’amour de Dieu, un chrétien est condamné par les impies aux jeux, aux bêtes ou aux mines, ne l’abandonnez pas, mais du fruit de vos labeurs et de votre sueur, envoyez-lui de quoi se nourrir et de quoi payer les soldats, pour qu’il trouve soulagement et sollicitude et que, autant que cela dépend de vous, votre bienheureux frère ne soit pas écrasé.

Car si quelqu’un est condamné à cause du Nom du Seigneur Dieu, c’est un saint martyr, un frère du Très-Haut, une demeure du Saint Esprit, par qui chaque fidèle a rcçu l’illumination de la gloire de l’Evangile, quand il a été rendu digne de recevoir la couronne incorruptible, de porter témoignage des souffrances du Christ, d’être associé à son sang et d’être conformé à sa mort en vue de l’adoption.

C’est pourquoi tous les fidèles, par l’intermédiaire de votre évêque, secourez les saints de vos biens et du fruit de votre travail; celui qui n’a rien, qu’il jeûne, mette la nourriture de la journée à part et la réserve aux saints; si quelqu’un vit dans l’abondance, qu’il aide ces derniers par des dons plus importants, proportionnellement à sa fortune; mais s’il peut, en vendant tous ses biens, délivrer les saints de la prison, il sera bienheureux et ami du Christ.

Car si celui qui, en connaissance des choses divines, donne ses biens aux mendiants est parfait, combien plus celui qui le fait pour les martyrs; car un tel homme s’est montré dignede Dieu, dont il aura accompli la volonté en secourant ceux qui l’ont confessé devant les nations, les rois et les fils d’Israël, et dont le Seigneur a dit solennellement: « Celui qui me confessera devant mon Père qui est dans les cieux.

Et s’ils sont tels que le Christ lui-même leur rend témoignage devant le Père, vous ne devez pas avoir honte d’aller les trouver dans leurs prisons; car si vous le faites, cela vous sera compté comme martyre; en effet, le martyre, eux ils en font l’expérience, mais pour vous il est dans votre ardeur à vous associer à leur combat.

Car le Seigneur s’adresse à qui agit ainsi, en disant quelque part: « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde; car j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez habillé, j’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venus à moi.

Alors les justes répondront, disant: Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous nourri? Ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire? Ou nu et t’avons-nous habillé? Ou malade et t’avons-nous visité? Ou étranger et et t’avons nous accueilli? Ou en prison et sommes-nous allé à Toi?

Et Il leur répondra en disant: Chaque fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Et ceux-ci iront vers la vie éternelle. »

(Constitutions apostoliques)

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20.1.09

Lettre aux Magnésiens

Ignace, appelé aussi Théophore (Porte-Dieu) à l'Église qui est bénie dans la grâce de Dieu le Père en Jésus Christ notre Sauveur. C'est en lui que je salue l'Église qui est à Magnésie, sur les bords du Méandre, et je lui souhaite abondance de joie en Dieu le Père et en Jésus Christ.

Apprenant que votre charité est parfaitement ordonnée selon Dieu, j'ai décidé dans ma joie, de vous adresser la parole dans la foi en Jésus Christ. Honoré d'un nom d'une divine splendeur, alors que je me déplace chargé de chaînes, je célèbre la louange des églises et je leur souhaite d'être unies à la chair et à l'esprit de Jésus Christ, notre éternelle vie ; je leur souhaite d'être unies dans la foi et la charité, qui est supérieure à tout ; je leur souhaite ce qui est le plus important : l'union avec Jésus et le Père de qui, après avoir résisté à toutes les attaques du prince de ce monde, et y avoir échappé, nous atteindrons Dieu.

Puisque j'ai eu l'honneur de vous voir par l'intermédiaire de Damas, votre évêque digne de Dieu, des dignes presbytres (les anciens, responsables de l'église locale) Bassus et Appolonius, et de son compagnon de service, le diacre Zotion, je souhaite jouir de sa présence, car il est soumis à l'évêque comme à la grâce de Dieu, et au presbytérium (ensemble des presbytres ) comme à la loi de Jésus Christ.

Il convient que vous n'abusiez pas du jeune âge de votre évêque ; au contraire, par égard à la puissance de Dieu le Père, il convient que vous lui accordiez toute votre vénération.

Car je sais que vos saints presbytres n'ont pas abusé de la jeunesse qui paraît en lui ; comme des gens guidés par une prudence divine, ils se soumettent à lui, non pas à lui, mais comme à l'évêque et au gardien de tous, au Père de Jésus Christ. Par respect pour ce Père qui nous a aimés, il convient d'obéir sans aucune dissimulation.

Car, lorsqu'on dissimule, ce n'est pas l'évêque visible que l'on égare, c'est l'évêque invisible que l'on essaie de tromper. En agissant ainsi, ce n'est pas à l'homme de chair qu'on s'adresse, mais à Dieu, qui connaît les choses cachées.

Il convient donc de ne pas seulement se faire appeler chrétien, mais de l'être aussi ; de même que certains ont toujours le nom de l'évêque à la bouche, mais font tout sans lui. Ceux-là ne me paraissent pas avoir une bonne conscience, car leurs assemblées ne sont pas légitimes ni conformes au commandement du Seigneur.

Car les choses ont leur fin, et voici devant nous, toutes deux également, la mort et la vie, et chacun doit aller à son lieu propre. C'est ainsi qu'il y a deux monnaies, celle de Dieu et celle du monde ; et chacune d'elles a sa marque particulière. Les infidèles portent celle de ce monde, et les fidèles qui sont dans la charité portent la marque de Dieu le Père par Jésus Christ. Si grâce à celui-ci, nous ne décidons pas librement de mourir pour participer à sa passion, sa vie n'est pas en nous.

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