Richard Wurmbrand

Entraide fraternelle des églises

Chers amis et bienfaiteurs,
La Mission d’Aide aux Églises Martyres (Entraide fraternelle des Églises) est présente au Canada depuis 1987. Elle est née dans une prison roumaine au temps de la dictature des sans-Dieu. Le fondateur – le pasteur Richard Wurmbrand, incarcéré pendant 14 ans à cause de ses activités religieuses, a été racheté pour 10,000 dollars payés comptant au dictateur athée de l’époque. Nous apportons soutien et secours en faveur des Chrétiens opprimés ou désavantagés.

Responsable : Rev. Radu Roscanu

 

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Tous ceux qui ont faim
vous disent « Merci ! »



25.11.08

Message de l'Avent

Chers amis et bienfaiteurs,

Salutations de notre Laval! J’espère que ce courriel vous trouvera bien portants et dans la joie de vivre ces jours de l’Avent. Merci à ceux parmi vous qui ont répondu à nos besoins pour mener à terme nos projets apportant de l’aide aux pauvres et aux persécutés.

La Mission d’Aide aux Églises Martyres Inc., fête cette année 20 ans depuis son existence et son travail charitable au Québec.

Elle a comme but celui de pratiquer la charité. Notre engagement ne saurait relever exclusivement d’une morale, d’une philosophie humaniste, d’une idéologie politique, car il se situe à un niveau différent, celui de la foi, qui donne un sens à notre activité. Dans la parabole du Jugement dernier, le Christ, quand Il dit que ce que nous faisons au prochain, c’est à Lui-même que nous l’avons fait,Il ne propose pas un impératif catégorique, mais Il s’identifie Lui-même aux pauvres, aux plus petits de Ses frères. En le servant, c’est Dieu que nous servons. Et c’est cela que nous traduisons en réalité.

Par cela, nous faisons ce que l’apôtre Paul faisait lui-même. Il collectait les dons des églises lointaines et les apportait à Jérusalem. Nous faisons la collecte de dons des bienfaiteurs d’ici, et les distribuons aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte, aux victimes de la haine et des discriminations. Nous savons que tout être est créé à l’image de Dieu, autrement dit à l’image de la Trinité et précisément, parce qu’il est créé à l’image de Dieu, l’homme ne peut pas s’accomplir dans l’autonomie mais toujours dans la relation avec l’autre.

« Nous sommes, écrit l’évêque Kallistos Ware, appelés à reproduire sur terre le mouvement de l’amour partagé, du don de soi mutuel, de la solidarité, du dialogue et de la réciprocité, tel qu’il existe éternellement dans la Trinité ». Nous aidons ainsi à la solidarité avec le prochain. Mon prochain, c’est mon frère ; c’est celui qu’à chaque pas je rencontre ; que je tente d’éviter mais il ne se laisse pas faire. Aussi loin que j’essaie de m’enfuir, il me rattrape toujours, il est là, il regarde, il interroge, il demande, il supplie, le plus souvent sans parole.

Mon prochain, c’est aussi celui qui me met mal à l’aise par l’intensité de sa détresse. « J’étais étranger et tu m’as accueilli », « Le Seigneur protège l’étranger » …

Le thème de l’étranger est constant dans la Bible, dans les psaumes, dans l’Evangile. Combien de fois le « tu aimeras l’étranger » se trouve dans la Bible ? Trente-six fois et peut-être quarante-six ou cinquante-six ? Qu’importe, après tout, car l’essentiel est là : essayer à chaque instant d’inventer la relation vivante à notre prochain pour qu’il ne soit plus à nos yeux « celui qui veut nous tromper, profiter de nous » mais une personne aimée de Dieu, riche de son histoire, de sa culture, de sa conscience, de sa foi, que nous voulons rencontrer, connaître, servir.

En cette période de l’Avent, pensons à notre prochain. Faisons un don généreux pour l’aider, le nourrir, le vêtir, le soigner s’il est malade, le consoler s’il croupit dans les prisons. Notre mission est là pour recevoir vos dons, afin de les transmettre au plus souffrants de nos prochains.
Les pauvres et les persécutés ont besoin de votre aide. Notre mission a reçu, durant toute la période de son existence, des informations pertinentes sur ceux qui sont dans la détresse, et nous avons pu leur apporter de l’aide à travers nos petits projets.

Aidez-nous à pouvoir aider les nécessiteux. Et priez pour la réussite de notre apostolat, car nous avons besoin de vos prières! En l’attente de votre contribution que nous espérons généreuse, veuillez recevoir nos salutations dans le Christ et le remerciements du peuple de Dieu qui attend vos dons.

Merci au nom de Dieu.

Vôtres au service du Seigneur,

S. Prodan, directeur de Mission,
Rév. R. Roscanu, missionnaire

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21.11.08

Travailler pour le bien de tous

Chers amis et bienfaiteurs,

Portez les fardeaux les uns des autres; accomplissez ainsi la Loi du Christ... Donc, tant que nous disposons de temps, travaillons pour le bien de tous, surtout celui de nos proches dans la foi. (Galates, 6,2-10)

Nous avons été chanceux jusqu'ici, les grands froids d'octobre tardent à venir, mais ils ne sauraient tarder et les pauvres et les démunis, dont les rangs ne cessent d'augmenter, surtout en ces temps de crise économique, ont besoin de tout: vêtements chauds, nourriture, couvertures, médicaments, vitamines, pour ne nommer que ces besoins de base. Tout cela, dont ils ont besoin, s'obtient contre de l'argent, et c'est vos dons qui nous permettent de secourir les indigents.

Nous devons donc déjà nous préparer le plus possible afin d'affronter la période difficile des fêtes pour les démunis. L'entraide fraternelle, c'est aider les autres.

Nos courriers sont maintenant revenus de leurs missions et commencent déjà à préparer les actions d'aide des fêtes de la Nativité. Il est pratiquement impossible pour les gens d'ici de réaliser l'ampleur de la détresse et de la pauvreté dans certains des anciens pays de l'Europe de l'Est. C'est à nous de nourrir leur espoir, qui a si faim et qui s'est installé par l'installation du règne cruel de l'oligarchie post-communiste. Les démunis ont besoin de vous, ils ont besoin de vos dons généreux. En cette période de l'Avent, ne les oublions pas, ils ne nous oublierons pas eux !

Les démunis d'Europe ou d'Amérique Centrale, ont besoin de nous, ils ont besoin de vous! Chaque sou que vous donnez les aide, chaque pièce de vos dons approche les démunis vers le bien-être.

Un missionnaire ne doit jamais attendre quoi que ce soit en retour da sa bienfaisance. Il est tourné vers Dieu, qui est miséricordieux pour nous tous, et c’est lui, le missionnaire, qui retourne à Dieu cette miséricorde transmise à travers lui aux plus pauvres et déshérités.

Aidons les démunis dès maintenant en effectuant un don au 450-967-7792. Ayez votre carte de crédit valide auprès de vous.

Le commandement de la charité se situe au coeur même de notre vie de foi, bien vécue. Ce commandement nous permet à tous d’édifier ici et maintenant ce Jérusalem céleste dont nous parle la Bonne Nouvelle.

Vous pouvez enrayer aussi dans le futur le mal de vivre de tous ces martyrs bien-aimés, alors quand vous leur apporterez encore et encore votre aide. Trouvez du bonheur à donner... Mettez vos dons au service de ces martyrs et Dieu vous aidera.

Sentons-nous tous concernés aux difficultés des frères et soeurs des régions des Caraïbes (Cuba, Mexique, Èquador, Haïti), du pays Roumain, de la Slovaquie, de l’Ukraine, de la Russie...

Vos dons peuvent créer une fois de plus de grandes joies. Un Évangile illustré pour enfants coûte 5 $; le salaire moyen est de 40$ par mois; un livre de prières coûte 5$; une voiture coûte 5.000$ et les gens ne peuvent pas se la payer. Aidez-nous à pouvoir contribuer encore plus à la reconstruction de la vie de foi dans ces pays délabrés par la pauvreté extrême et par l’athéisme!

C’est maintenant le moment privilégié pour nous de nous tenir prêts à aider, à apporter la joie dans les foyers et les communautés de foi meurtries après une si longue souffrance.

Nous envoyons nos dons exclusivement aux responsables des communautés que nous connaissons, aux familles en souffrance et en pénurie grave, qui distribuent les dons. Les familles démunies attendent vos dons, nos livres, des vitamines et des médicaments. Aidez-nous à en distribuer beaucoup!

Et priez pour la réussite de notre apostolat, car nous avons besoin de vos prières! En l’attente de votre contribution que nous espérons généreuse, veuillez recevoir les remerciements de Dieu qui attend vos dons.

Vôtre au service du Seigneur,

T. Rév. Radu Roscanu, directeur

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12.11.08

La prière pour autrui est la plus élevée

Homélie du père Alexandre Men

La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »

Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.

Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.

Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).

Il faut considérer avec beaucoup d’attention ces prières pour les autres. Ce n’est pas une prière pour mon propre malheur, mes propres besoins, ma propre maladie, mais une prière pour les afflictions d’autrui. Cette prière est toujours exaucée, car en elle notre amour-propre recule et notre bonne attitude envers les autres ressort. C’est pourquoi la prière pour autrui est souvent plus haute, plus chère aux yeux du Seigneur que la prière seulement pour soi-même.

Bien sûr, vous pouvez demander : « Pourquoi le Seigneur ne peut-il exaucer ceux qui prient pour eux-mêmes? Pourquoi faut-il absolument que quelqu’un intervienne pour nous? Ne sommes-nous pas tous les mêmes pécheurs? » Pourtant, quand vous venez à l’église ou que vous commencez à prier, que votre cœur a mal pour un autre et que vous apportez votre pensée souffrante à l’autel de Dieu, à ce moment-là vous vous élevez vers cet autel et votre âme vole vers le Seigneur. Non seulement votre âme s’élève, mais, malgré la distance, elle peut élever aussi la personne pour laquelle vous priez; on peut même dire que vous êtes tous deux non plus sur terre, mais comme détachés d’elle. Alors toutes nos lois terrestres reculent, toutes nos contingences, la maladie, les tentations, tout un contexte redoutable.

Chaque personne qui prie pour ses amis et ses proches sait combien la prière est puissante. Chacun sait que parfois on peut sentir la prière des autres sur soi. Vous vous souvenez sans doute de ce célèbre poème de guerres, mis en musique et intitulé « Attends-moi » [poème de Constantin Simonov]. Dans ce poème, un homme parti à la guerre dit : « Par ton attente, tu m’as sauvé. » En fait, ce n’était pas simplement une attente, c’était une prière, même inconsciente, pour un homme qui combattait pour la patrie. Beaucoup de personnes, incapables de prier, s’élevaient vers Dieu par le cœur et le Seigneur les exauçait.

Voilà pourquoi, chaque jour, lorsque nous sommes devant Dieu, il nous faut prier pour que sa volonté soit faite, puis prier pour les autres, prier sans nous lasser, sans nous arrêter, sans paresser, car il n’y a pas de plus grand amour que celui qui passe par la prière. C’est par la prière que l’Église tient, s’appuyant sur la foi et la charité des êtres. Si nous prions les uns pour les autres, nous sommes étroitement liés, frères et sœurs entre nous, car ce n’est pas nos infirmités humaines, mais la puissance de Dieu qui est à l’œuvre.

Si vous constatez que vous n’êtes pas capables d’aider une personne par l’action ou la parole, d’éloigner son malheur, de la guérir, souvenez-vous toujours que nous avons le Seigneur ainsi que le ferme et fort appui de la prière. Mettez cela en pratique, vérifiez-le, priez avec ardeur et force pour ceux qui vous sont chers ; vous verrez que votre prière, si faible soit-elle, est efficace, car la puissance de Dieu se manifeste en elle.

Par la prière, nous comprendrons que c’est de notre faute si le Seigneur nous semble lointain. Si nous l’invoquons, en priant pour nos proches, il sera toujours avec nous, nous le sentirons toujours. Le Christ a dit lui-même : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) et « Ce que vous demanderez au Père en mon nom vous sera accordé » (Jn 14, 13). Prions, priez tous pour vos amis, vos proches, et vous connaîtrez l’amour de Dieu. Amen.

Extrait du livre d’Alexandre Men, Le Christianisme ne fait que commencer,Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 142-145.

Merci Seigneur

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5.11.08

De notre courrier - Témoignage

Je tiens à vous dire merci du fond du coeur parce que "oui", mon coeur a été touché très fort. Parce que ce que je désirais très sincèrement dans mon coeur, ce sera lu par beaucoup de personnes et cela donne une portée plus grande au petit élan de coeur que j'ai eu et qui vient du Seigneur Jésus.

Vous me donnez la chance, en ayant publié ce petit témoignage, d'avoir fait un peu ma part et Dieu seul sait bien Lui à quel point je désire vivre la charité parfaite du mieux que je le peux.

Je continue à vous porter dans mon coeur et à prier pour "La Voix des Martyrs" qui n'est pas d'autre voix que la Voix du Seigneur Jésus qui nous appelle à la charité et à l'amour fraternel en Lui pour nous guérir du mal et qui nous appelle très fort à nous aimer les uns les autres par la communion des Saints.

Je vous aime tous beaucoup avec l'amour que Jésus, le Christ met dans mon coeur.
(Laval, Qc)

Votre message, très chère Soeur en Christ, est très encourageant pour nous. C'est l'Esprit de Dieu qui sème dans votre coeur la charité et l'amour pour les deshérités, pour les persécutés à cause de leur témoignage chrétien. Merci pour votre soutien, moral et matériel, à notre oeuvre d'aide aux Eglises martyres.

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