Richard Wurmbrand

Entraide fraternelle des églises

Chers amis et bienfaiteurs,
La Mission d’Aide aux Églises Martyres (Entraide fraternelle des Églises) est présente au Canada depuis 1987. Elle est née dans une prison roumaine au temps de la dictature des sans-Dieu. Le fondateur – le pasteur Richard Wurmbrand, incarcéré pendant 14 ans à cause de ses activités religieuses, a été racheté pour 10,000 dollars payés comptant au dictateur athée de l’époque. Nous apportons soutien et secours en faveur des Chrétiens opprimés ou désavantagés.

Responsable : Rev. Radu Roscanu

 

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Tous ceux qui ont faim
vous disent « Merci ! »



25.12.07

Joyeux Noël

La Direction d’Aide aux Églises Martyres vous souhaite un joyeux Noël.

Nous vous remercions pour vos prières et pour votre fidèle collaboration.

À Noël, rassemblez vos économies et faites des dons à notre Mission. Dieu vous le rendra au centuple ! Merci.

Libellés :

22.12.07

L'esprit de Noël

Chers amis et bienfaiteurs,

La Mission d’Aide aux Églises Martyres (Entraide fraternelle des Églises) est présente au Québec et au Canada depuis bientôt vingt ans.

Elle est née dans une prison roumaine au temps de la dictature des sans-Dieu. Le fondateur – le pasteur Richard Wurmbrand - incarcéré depuis quatorze ans à cause de ses activités religieuses a été racheté contre la somme de 10,000 dollars payés cash dans les comptes du dictateur athée de l’époque.

Il a fondé notre chaîne missionnaire qui s’est répandue dans une cinquantaine de pays ayant comme objectif d’apporter de l’aide aux souffrants, aux malades, aux laissés pour compte, aux persécutés pour leur foi chrétienne.

Chaque mois nous essayons d’unir nos forces et ressources avec les autres missions pour mener à bien des projets à l’échelle internationale. Avec les autres branches autonomes, nous essayons de nous tenir mutuellement au courant des nécessités des pays ou la torture et le non respect des droits humains sont encore de mise.

Notre branche québécoise a des petits projets d’aide à des communautés, à des familles, à des personnes de différents pays qui ont un besoin criant de secours. Vos dons arrivent ainsi à consoler et à aider dans des cas d’une grande détresse.

Ainsi, nous arrivons à acheminer l’aide à ceux qui ont vraiment besoin, aux plus déshérités. Nos missionnaires sont souvent en missions dans des pays pauvres ou ils expriment leur solidarité aux souffrants. Lorsque un ouragan ou un tsunami ou des tempêtes arrivent à menacer la vie des populations, nous essayons d’être à l’écoute et d’aider.

Nous aidons aussi au réveil des consciences, au dialogue et à l’entente mutuelle entre les groupes humains, par des conférences, par nos messages envoyés par web, par la réflexion partagée avec ceux qui sont dans les pays concernés.

Ceci aide à construire des ponts de solidarité humaine par nos projets qui tiennent toujours en compte la diversité des sociétés humaines dans ces pays souffrants.

Devenez vous-mêmes des missionnaires, en réalisant la valeur de nos efforts pour le développement du visage humain des sociétés ou nous aidons. Aidez-nous à aider efficacement. Soyez généreux car Dieu vous donnera Ses grâces au centuple en échange de votre charité exprimée au concret par vos dons.

Le directeur

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20.12.07

En cette veille de Noël, souvenez-vous des prisonniers…

Dans l’Épître aux Hébreux, au chapitre 13 verset 3, nous sommes tous tenus en conscience de :

«Souvenez-vous des prisonniers…, comme si vous étiez enchaînés avec eux.»

Comment arriver à traduire dans notre vie d’ici, ce commandement apostolique?

Eh bien, une voie qui est à notre portée est là, devant nous.

En recevant l’Entraide fraternelle des Églises, notre bulletin mensuel, vous devenez des témoins de la détresse humaine, vous devenez donc des missionnaires à nos cotés. Vous vous impliquez par ce fait même d’aider ceux qui sont nos frères et sœurs persécutés, affamés, nus, sans espérance et sans l’amour charitable qui puisse les assister dans leur détresse.

Une Nouvelle année approche, commecez-la en vous abonnant!

Vous serez leurs avocats auprès de ceux que vous aimez, estimez et connaissez. Vos plaidoiries en faveur des martyrisés et souffrants vous introduiront en cet espace de solidarité, d’amour, de partage, de service au bénéfice des souffrants.

Vous témoignerez dans votre milieu humain du fait qu’il faut s’impliquer dans les projets de notre mission, afin d’obtenir un meilleur traitement pour les prisonniers, pour aider les vieillards, les malades, les laissés pour compte d’une société inique qui les rejette, pour nourrir les familles nombreuses affamées, pour financer les maisons pour l’enfance handicapée, pour faire en sorte que l’accès à la bonne nourriture spirituelle soit assurée aux peuples qui en ont faim, pour consoler et donner de l’espoir à ceux qui en ont besoin.

C’est une joie extraordinaire celle de pratiquer la charité, en projetant la miséricorde de Dieu et ses bienfaits pour nous, sur notre prochain qui se trouve dans le besoin. Cela, car Dieu aime les déshérités de la vie.

L’Entraide fraternelle des Églises est elle-même née dans les prisons. À l’origine de notre mission, c’est l’idée qui a germée dans le cœur du révérend Richard Wurmbrand, celui qu’on appelle le ‘Saint Paul des temps modernes’ qui a passé quatorze années de sa vie dans les prisons communistes roumaines, dans les années 1950 - 1960. C’est ce géant de la prédication missionnaire que nous avons connu, aimé et suivi dans son combat hors pair pour venir en aide aux Églises en détresse. La vie de témoin de sa foi lumineuse en notre Dieu Triune est devenue un modèle à suivre pour nous.

Il nous sera un devoir constant de tenir vivant son message, dans chacun des bulletins mensuels que vous recevez.

Pour vous abonner à notre Bulletin mensuel, appelez le Rév. Radu Roscanu au (450) 967-7792 et faites un don minimum de 20$ canadiens s.v.p. (déductible d'impôt). Prenez soin d’avoir à vos côtés vos cartes de crédit VISA ou Mastercard)

Merci au nom de Jésus

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19.12.07

Aujourd’hui, la détresse?

Chers amis,

Le propre d’un témoin qui a fait de la charité un commandement central de sa vie est qu’il parle de la détresse de ses amis, les pauvres et les persécutés de ce monde. Mais, y a-t-il encore des situations de détresse de ce type?

Pouvez-vous croire, avec tout le culte du pouvoir et de la richesse, avec l’apologie du héros hollywoodien beau, riche, sain, heureux et souriant, que ailleurs dans le monde il y a la persécution religieuse, politique, économique?

Imaginez que vous soyez enfermé dans une cellule solitaire, frappé, soumis à la torture, tenu dans des conditions qu’on peut à peine imaginer ici. Imaginez que vous soyez dépourvu de tout recours pour vous en sortir de la détresse.

Pouvez-vous croire que, ailleurs dans le monde, il y a la pauvreté, la disette, la famine, la soif inassouvie pour la justice et pour l’équité devant les lois?

Imaginez que vous êtes père ou mère d’une famille nombreuse, que vous cherchez un travail introuvable, que vous vivez dans un milieu humain, social ou politique en déconfiture. Vous avez une famille à nourrir, mais la nourrir de quoi?

Vous n’avez simplement pas les moyens de vivre la vie. La nourriture et les choses essentielles à la vie coûtent trop cher, vous ne gagnez simplement pas assez pour reproduire votre existence, celle de votre famille. Oui, cela existe.

Pour de nombreux citoyens de la Roumanie, de l’Albanie, de la Serbie, pour la plupart des pays d’Afrique, pour les pays de l’Extrême Orient, pour la Palestine, c’est la vie à risque de mourir de centaines de milliers d’hommes et de femmes à cause de la cruauté d’autorités iniques et cruelles qui poussent les peuples au bord de la pauvreté totale, à la rage.

Ils expérimentent ainsi l’amertume de vivre l’injustice et l’iniquité institutionnalisées, sans nul recours possible. Etes-vous âgé de plus de 70 ans? Dans ce cas, en Roumanie vous n’avez aucune chance d’être reçu dans des hôpitaux. Vous êtes insolvable et les soins médicaux coûtent cher. Regardez les pages des journaux en Roumanie : c’est révélateur. Les pages contenant des annonces mortuaires sont bien remplies…

Non, la détresse n’est pas un scénario isolé ou imaginaire. La détresse est bien ancrée dans la réalité quotidienne.

Noël approche ! Souvenez vous de ceux qui éprovent la détresse.

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18.12.07

Vous êtes une force latente - Noël

"Si tu donnes ton pain à l’affamé et que tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur les ténèbres et ton obscurité sera comme le midi"
Esaïe 58 :10

Chers amis,

Dans une étable à Bethléem est né le Fils de Dieu pour partager notre condition humaine – hormis le péché – et nous prendre avec lui en nous transfigurant. Il n’est pas né, non plus à Rome ou dans telle prestigieuse métropole de son temps. Il est venu vivre parmi nous dans la pauvreté d’un petit village pauvre de la Palestine. Loin des honneurs et du confort des palais, loin aussi de toute vaine richesse.

Jésus naît aussi dans les cœurs de ceux d’entre nous qui l’ont accepté dans ses paroles, dans ses actes, dans ses commandements, dans son amour infini pour toute la création. Il naît à travers les dons – en prières d’intercession, en partage accepté pour aider surtout ceux qui souffrent à cause de leur foi en Lui.

Il naît sous la forme de votre générosité confiante dans l’efficacité de notre mission d’Aide aux Églises Martyres. D’année en année, nous devenons plus efficaces grâce à nos amis et bienfaiteurs, grâce à la volonté d’aider que nos fidèles donateurs ont toujours eu.

Ma reconnaissance concerne tous ceux qui ont contribué par leurs dons et prières à l’apaisement de la souffrance et des détresses qui sévissent encore un peu partout dans ce monde déséquilibré. À tous et à toutes, je souhaite de nombreuses années de paix et de bonheur. Une pensée pieuse pour nos bienfaiteurs qui sont décédés cette année.

Par leurs dons qu’ils nous ont envoyés jusqu’à la fin de leur pèlerinage terrestre, ils ont emprunté à Jésus Christ des moyens pour que son Église soit rebâtie dans les pays ou la persécution sévit encore. Que le Seigneur leur accorde le repos des justes.

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14.12.07

Noël 1998 de Richard Wurmbrand

Un message dans notre actualité

Chers amis,

Il y a 33 ans, le jour de Noël, ma famille et moi arrivions en Norvège. Une rançon de 10 000 $ ayant été versée, nous avions pu quitter la Roumanie communiste où ma femme Sabina et moi-même avions passé des années en prison. Ce jour de Noël 1965, nous participions à notre premier culte dans le monde libre; c’était à l’Eglise américaine d’Oslo, capitale de la Norvège. Pour la première fois nous «contemplions» un bulletin paroissial et les robes de la chorale – toutes choses inconnues dans le monde communiste.

C’est là-bas que nous avons rencontré le pasteur Myrus Knutson. Après avoir entendu notre histoire, il entreprit des démarches pour nous faire quitter l’Europe et émigrer aux USA où d’autres chrétiens pourraient entendre de première main le récit des nombreux martyrs qui avaient souffert pour le Christ; non seulement la triste histoire de leurs souffrances, mais en même temps le récit passionnant des héros de la foi que nous avions rencontré. Il fallait que la «voix des martyrs» atteigne les extrémités du monde.

Célébrer Noël comme la mère de Jésus

Marie se tenait fidèlement au pied de la croix quand Jésus dit à son Père: «Entre tes mains je remets mon esprit» et qu’apparemment désespéré il posait des questions à son Dieu. Ceux qui ressemblent à Marie sont à côté de vous dans la souffrance, même si vous les reniez, les trahissez ou que vous vous trouvez en prison. Ils cherchent à regagner votre confiance.

Voilà de nouveau Noël. Dans un esprit d’adoration nous contemplons la scène de l’étable: un bébé dans les bras de sa mère. Mais Jésus ne se contente pas que d’une seul mère.

Tout au cours de l’histoire, des hommes et des femmes ont fait appel à d’autres pour qu’ils deviennent leurs conducteurs spirituels, leurs enfants, leurs élèves, ou leurs serviteurs. Jésus est le seul qui appelle hommes et femmes à devenir ses frères, ses soeurs et sa mère.

Des pleurs à Bethlehem et à Golgotha

Le jour de Noël, nous célébrons dans la joie la naissance de Jésus. Nous arrive-t-il de pleurer sur tous les autres bébés de Bethlehem qui périrent (Matt. 2:16)? Tous en ce monde n’ont pas la joie de passer un joyeux Noël.

Réjouissez-vous avec ceux qui ne peuvent pas se réjouir

Nous nous réjouirons avec tous ceux qui partageront un succulent repas de Noël bien mérité! Mais nous n’oublierons pas tous ceux qui ne peuvent en faire autant, certains parce qu’ils sont trop pauvres et d’autres parce qu’ils sont profondément attristés par le spectacle de la souffrance qu’ils côtoient.

Entre faim et famine

En 1912, une terrible famine éclata en Chine; une missionnaire du nom de Lottie Moon fut tout à coup dans l’incapacité de manger, écrasée qu’elle était par le poids des multitudes mourant de faim. Si, à cette époque, les Américains avaient su donner un penny par jour et par personne, cela aurait été une aide considérable. Mais les nombreux appels restèrent sans réponse.

Un jour, les amis de la missionnaire furent frappés par son comportement bizarre. Elle semblait avoir ses pensées embrouillées. La veille de Noël, en 1912, elle mourut. Les derniers mots qu’elle prononça furent les noms de ses amis chinois qui périrent de faim. Elle décéda en même temps qu’eux.

C’est avec raison que nous célébrons la naissance du Christ à Bethlehem. C’est pour notre salut qu’il vint sur la terre. Nous savons pourtant que nos joies présentes sont imparfaites.

Nous connaîtrons une joie entière quand nous rencontrerons Jésus face à face dans la gloire et les saints qui nous ont devancés.


Nous vous souhaitons un Noël béni!
Avec vous au service du Christ,

Richard Wurmbrand

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13.12.07

Message pour l’An Nouveau (1995)

Chers amis,

Je reviens d’une mission en Roumanie, Je laisse mon bâton de pèlerin et ma fatigue. Je m’assois devant ma table de travail et j’essaie de vous partager mes sentiments, ma vision des choses vécues.

D’abord, je vous apporterai les remerciements de ces nombreux confesseurs de la foi qui vivent dans ce pays délabré, qui ont beaucoup souffert au temps du communisme, et qui souffrent même aujourd’hui des vexations, d’une pénurie des choses nécessaires pour la subsistance, car ils sont très pauvres. Naturellement, je leur ai apporté des dons du Québec, du Canada. Ainsi, vous m’avez rempli les mains pour leur réconfort, en me donnant pour eux des médicaments en valeur de 8,000 dollars; des chaussures orthopédiques en valeur de 4,000 dollars; des orthèses pour handicapés en valeur de 3,000 dollars; des livres chrétiens en valeur de 1,000 dollars; des vêtements chauds pour hommes et femmes en valeur de 3,000 dollars; des appareils radio, magnétophones, des dons en argent en valeur de 3,000 dollars, etc....

J’ai pu communiquer à ces chrétiens exemplaires que vous priez pour eux, ici au Québec, au Canada; que vous vous sentez solidaires à eux, que vous les soutenez aussi par vos signatures sur la pétition demandant aux grands de ce monde de faire des pressions sur ceux qui refusent leur rendre justice, en leur retournant les cathédrales, les églises, les presbytères, les monastères, les cimetières...

J’ai pu rencontrer Doina Cornea, cette fidèle chrétienne roumaine qui a souffert des années de vexations, d’emprisonnements, de terreur, au temps le plus dur de la dictature communiste. Elle vous remercie pour la photocopieuse que notre mission a pu lui fournir et qui attend seulement l’envoi de Paris en Roumanie (il nous manque encore pour financer ce transport environ 800 dollars...)

J’ai rencontré le Rév. Tertulian Langa, cet indomptable confesseur de la foi qui a passé 17 années de sa vie en prison pour sa foi en Dieu. Il m’a prié de vous transmettre ses remerciements pour l’aide financier que vous m’avez rendu possible d’offrir à sa famille. Il vit difficilement car les moyens lui manquent pour assurer à sa famille une vie décente.

J’ai rencontré le Rév. Ciungu, qui a passé lui aussi des années dans les prisons communistes. Lui-même et sa communauté de Bucarest ont reçu la plupart des choses énumérées plus haut; son ambition est de rendre possible le fonctionnement du dispensaire médical qu’il gère en offrant aux nécessiteux et surtout aux victimes du communisme, le traitement médical gratuit.

J’ai pu voir que les célébrations du culte rendu à Dieu se font à Cluj toujours dans des places publiques, car les églises qui appartiennent dans cette ville aux Uniates n’ont pas été rendues à leurs propriétaires. Il faisait très froid; il y avait un brouillard épais; la place publique, défoncée ici-là, était ruisselante de flaques d’eau sale. Mais elle était remplie d’une multitude de croyants. Ils étaient tous là, à chanter, à prier, à pleurer aussi, agglutinés autour de cet autel improvisé que des mains pieuses avaient érigé et décoré de quelques fleurs et cierges fumants, à dix heures précisément ce dimanche. Des prêtres - tous des vieillards - il y en avait huit autour de l’autel, totalisaient une centaine d’années de prison en peines ignoblement infligées à eux par les communistes. Comment ces chrétiens pourraient ne pas se sentir frustrés et bafoués dans leur dignité quand ils sont obligés de prier à quelques centaines de pieds seulement de la cathédrale qui leur appartient et qui leur est interdite d’accès? C’est vrai qu’on leur a retourné au début de cet automne une église, peut-être la plus petite des cinq églises qui leur appartiennent dans cette même ville.

Oui, j’ai visité aussi cette vaillante chrétienne qui avait été persécutée pour avoir alimenté et vêtu des pasteurs et des religieux qui étaient poursuivis par la police secrète communiste, au temps de la dictature rouge. Elle vit dans un logement misérable, situé dans un quartier crasseux, où des centaines de chiens errent dans les rues, soignant un mari malade et un père mourant. Quelle joie a-t-elle eu en recevant - de la part d’une fidèle amie et bienfaitrice de notre mission québécoise, quelques objets de valeur dont la vente lui couvrira la plupart des dépenses pour la prochaine période de son existence, y compris les frais d’enterrement de son père. Elle transmet toute sa reconnaissance à la bienfaitrice qui lui a fourni cette aide exceptionnelle.

Oui, j’ai pu voir que le pays roumain est encore malade. Ramener la concorde et la guérison spirituelle à ce peuple, quelle mission bénie! Mais tout cela n’est pas facile; nous devons beaucoup prier, beaucoup aimer ces martyrs de nos jours. Oui, nous qui aidons ce peuple pouvons faire des miracles, la charité ordonnée par le biais de notre mission est une force bénéfique et importante. Le bilan de cette année 1995 a été positif; nous avons réussi à accomplir des projets importants. Et tout cela nous motive afin que nous redoublions d’efforts dans l’année qui commence. Le bulletin «La Voix des Martyrs» est l’instrument privilégié qui nous unit, nous la mission d’aide et vous, les amis et bienfaiteurs des martyrs de nos jours. Il vous arrivera fidèle chaque mois, durant cette année, vous apportant les informations que nous recevons et disséminons, ainsi que les messages de charité et la description des projets à accomplir que nous vous proposons.

Continuez à être avec nous, des bâtisseurs d’une nouvelle vie de foi dans ces pays où il y a tant de choses à faire. Nous ne sommes pas seuls; les anges du Seigneur sont avec nous. Jésus a besoin de vous, il a besoin de votre amour pour ses fils de prédilection, les martyrs. Laissez l’Esprit de Dieu oeuvrer en vous, en donnant généreusement de votre surplus ou même de votre indigence, pour le réconfort des pauvres et indigents, pour les chrétiens en souffrance.

Vôtre dans le Christ,
Rév. Radu Roscanu, directeur

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